Selon une nouvelle étude menée par l’Association canadienne des automobilistes (CAA), les Canadiens débourseraient 3 milliards de dollars par année pour couvrir la hausse des coûts d’utilisation de leur véhicule attribuable au mauvais état de l’infrastructure routière.
« Le réseau routier canadien est essentiel aux travailleurs, aux entreprises et aux collectivités », rappelle Ian Jack, vice-président aux affaires publiques de la CAA. « Cette étude chiffre pour la première fois le coût imposé aux automobilistes par les routes en mauvais état. Elle démontre aussi qu’à long terme, les gouvernements feraient des économies s’ils entretenaient davantage les routes – réalistement, sans chercher la perfection non plus. »
Première du genre au Canada, cette étude se distingue du fait qu’elle mesure ce qu’il en coûte aux propriétaires de véhicules lorsque les routes sont en mauvais état, plutôt que de se pencher sur les coûts de construction et de réparation des routes. L’analyse de la CAA révèle que l’automobiliste canadien doit en moyenne dépenser 126 $ par année pour compenser le mauvais état des routes. Collectivement, cela représente 3 milliards de dollars en frais de réparation et d’entretien et autres dépenses connexes.
« En moyenne, le véhicule représente la deuxième plus grande dépense pour les ménages », poursuit Ian Jack. « Chaque dollar que le conducteur canadien doit payer pour utiliser son véhicule est un dollar qu’il a en moins pour couvrir ses besoins courants. »
L’étude se fonde notamment sur les données d’une enquête menée par Statistique Canada où les organes provinciaux et municipaux devaient signifier l’état des routes sous leur responsabilité : près de la moitié (43 %) des routes canadiennes, d’après eux, ne sont pas en bon état. La CAA a utilisé ces données pour calculer ce qu’il en coûte aux automobilistes quand ils empruntent des routes abîmées comparativement à des routes en bon état (régulièrement et convenablement entretenues, sans être non plus flambant neuves).
« Réparer les routes avant qu’elles se détériorent, c’est une proposition qui profite à tous : les gouvernements économisent, et les conducteurs aussi. Investir un dollar dans la préservation de la chaussée permet d’éviter ou de retarder des dépenses de 6 à 10 $ sur les coûteuses réparations qu’il faudra régler subséquemment sinon. »
L’analyse de la CAA correspond à une année « normale » et s’appuie sur les dernières données en date. Plutôt que de refléter une diminution momentanée du trafic attribuable à la pandémie, le rapport suppose une constance dans le kilométrage des Canadiens.
Pour lire le rapport, cliquez ici.
À propos de la CAA
Fédération à but non lucratif, l’Association canadienne des automobilistes (CAA) regroupe huit clubs automobiles qui offrent à plus de 6,5 millions de membres un service d’assistance routière exceptionnel, des services complets en matière d’automobile, de voyage et d’assurance, ainsi que des rabais privilégiés. La CAA défend aussi les intérêts de ses membres sur une variété d’enjeux qui leur tiennent à cœur, dont la sécurité routière, l’environnement, la mobilité, les infrastructures et la protection des consommateurs.
Pour plus d’information ou pour demander une entrevue, veuillez communiquer avec :
Kristine D’Arbelles
Directrice des affaires publiques
613.796.9404
[email protected]