Lorsqu’on leur a demandé si elles comptaient racheter électrique, 87 % ont dit que c’était probable.
Plus de 90 % des propriétaires de VE déclarent que le coût de recharge est avantageux, et 79 % disent que le coût d’entretien est bien inférieur à celui de leur ancien véhicule à essence.
Peu importe la région, l’intention de racheter électrique est élevée chez tous les conducteurs de VE.
En tout, 41 % des Canadiens disent parcourir chaque jour une distance qui dépasserait l’autonomie d’un VE sur une seule charge. Or, pour la plupart des conducteurs de véhicules électriques, les déplacements demeurent dans un rayon de 100 km du domicile, une distance nettement inférieure à l’autonomie moyenne d’un VE, qui est de plus de 400 km7.
Lorsqu’on les questionne sur le sujet, les conducteurs de véhicules électriques à batterie (VEB) indiquent qu’ils parcourent chaque semaine 398 kilomètres en moyenne, contre environ 322 kilomètres pour les conducteurs de véhicules hybrides rechargeables (VHR).
Autant pour les conducteurs de VEB que de VHR, la majorité des déplacements sont relativement courts; en général, dans un rayon de 10 km du domicile. Cette habitude illustre à quel point les VE conviennent aux déplacements routiniers et locaux.
Ce dont on se soucie le plus, c’est l’autonomie des batteries (en particulier par grands froids) ainsi que l’infrastructure publique de bornes de recharge.
Seulement 31 % des conducteurs de VE étaient entièrement satisfaits de la disponibilité des emplacements de bornes de recharge rapide publiques à courant continu.
Les bornes de recharge rapides sont encore en nombre limité, surtout dans les provinces moins urbanisées, ce qui complique la vie aux conducteurs de VE dans ces régions.
Un tiers des conducteurs de VE disent qu’ils n’avaient pas besoin de remplacer les pneus de leur véhicule à essence aussi souvent, et que ce remplacement coûtait moins cher.
Deux tiers (67) % des conducteurs de VE affirment que la perte d’autonomie de la batterie par temps très froid leur a causé problème depuis qu’ils possèdent le véhicule.
En général, plus de 80 % des charges sont effectuées à la maison.
VEB :
À propos de leurs habitudes de recharge, 66 % des conducteurs de VEB affirment se servir principalement de bornes de niveau 2 à la maison.
Il s’agit d’une hausse de 13 % par rapport à 2022; cette évolution illustre à quel point les bornes de recharge domestiques sont devenues populaires et efficaces.
VHR :
Près de la moitié (46) % des conducteurs de VHR comptent principalement sur une recharge de niveau 1 à la maison; ils se servent des prises standard de leur habitation pour leurs besoins en recharge.
(i. Répartition des conducteurs de véhicules électriques selon le type d’habitation et le mode d’occupation du logement)
Les personnes vivant en immeuble à logements (appartement ou condo) sont moins nombreuses au Canada à posséder un véhicule électrique que celles qui habitent une maison unifamiliale.
De la même façon, les locataires d’un logement sont moins susceptibles de conduire un véhicule électrique comparativement aux propriétaires d’une habitation.
Les immeubles à logements ont souvent des stationnements ouverts où il est difficile d’installer une prise de courant (particulièrement des prises de 208-240 V) ou de faire câbler une borne de chargement. Les locataires, de leur côté, ont souvent besoin de l’approbation du propriétaire avant d’installer une borne et nombre d’entre eux ne sont pas prêts à payer lorsque l’endroit où ils vivent ne leur appartient pas.
Autant les propriétaires de VEB que de VHR trouvent que les coûts associés à la propriété d’un VE sont tout à fait raisonnables.