Lorsqu’on leur a demandé s’ils comptaient racheter électrique, 97 % des répondants ont dit qu’il était probable ou très probable qu’ils rachètent un autre véhicule électrique.
Il n’y avait aucune différence significative entre les véhicules électriques à batterie (VEB) et les véhicules hybrides rechargeables (VHR), ni entre les provinces et territoires.
Comparativement à leur expérience des véhicules hybrides et à essence, les conducteurs de véhicules électriques (VE) accordent systématiquement une note plus élevée à leur véhicule électrique dans les trois dimensions clés de la satisfaction évaluées :
Le plaisir de conduite général : 73 %
Les frais de fonctionnement : 84 %
La conduite silencieuse : 85 %
À savoir s’ils recommanderaient ou non un VE à un ami, les conducteurs canadiens attribuent aux véhicules électriques un indice de recommandation client (score NPS) extraordinairement élevé correspondant systématiquement à la catégorie supérieure.
Les conducteurs de véhicules électriques à batterie ont accordé un score NPS de 87, soit un score légèrement plus élevé que celui accordé par les conducteurs de véhicules hybrides rechargeables.
On a demandé aux conducteurs canadiens de véhicules électriques de caractériser leur degré de préoccupation avant l’achat, puis après l’achat, une fois qu’ils avaient une réelle expérience avec le véhicule.
Dans tous les cas, les préoccupations s’estompaient de façon spectaculaire pour les 14 catégories examinées une fois que le conducteur était propriétaire du véhicule. Les préoccupations quant à la disponibilité des bornes de recharge publiques demeuraient toutefois relativement élevées comparativement aux autres.
Actuellement, la principale préoccupation des conducteurs de véhicules électriques au Canada concerne la disponibilité des bornes publiques. Plus de 4 conducteurs de véhicules électriques sur 10 (44 %) s’inquiètent du fait qu’il y a encore peu de bornes publiques.
On a interrogé les conducteurs canadiens de véhicules électriques sur les 6 marqueurs clés de la satisfaction suivants par rapport aux bornes publiques de recharge de niveau 2 et aux bornes publiques de recharge rapide : fiabilité de la borne, commodité de l’emplacement, rapidité de la recharge, facilité d’utilisation, sécurité de l’emplacement et facilité de paiement.
Les conducteurs étaient satisfaits des bornes de niveau 2 dans plus de 53 % des cas.
Cependant, en ce qui concerne la fiabilité de la borne, la commodité de l’emplacement et la rapidité de la recharge, plus de 1 conducteur sur 4 n’était pas satisfait des bornes de recharge de niveau 2.
Qu’entend-on par « niveaux »?Les niveaux de satisfaction nette pour tous les facteurs sont sensiblement plus élevés pour les bornes publiques de recharge rapide comparativement aux bornes de niveau 2, à la seule exception de la commodité de l’emplacement (résultats semblables aux résultats pour les bornes de niveau 2).
Quels véhicules électriques peuvent utiliser une borne de recharge rapide?
Nous avons demandé à des conducteurs de véhicules électriques à batterie (VEB) ayant également accès à un véhicule à essence dans leur ménage de répondre à deux affirmations conçues pour mesurer leur confiance envers les infrastructures publiques de recharge rapide lorsqu’ils faisaient de longs trajets :
« Je suis plus à l’aise de faire une escapade routière avec mon véhicule hybride ou à essence qu’avec mon véhicule électrique » et « Je ne doute pas de la facilité à trouver une borne publique de recharge rapide en courant continu lors de longs déplacements en véhicule électrique. »
Seulement 36 % des conducteurs sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle il est préférable de conduire un véhicule à essence plutôt qu’un véhicule électrique en cas de long trajet.
Seulement 54 % des conducteurs étaient d’accord pour dire qu’ils avaient confiance de toujours trouver une borne publique de recharge rapide lorsqu’ils faisaient de longs trajets avec leur véhicule électrique.
La confiance des conducteurs de véhicules électriques à batterie qu’ils trouveront une borne de recharge rapide pendant un long trajet varie d’une province à l’autre; elle atteint 68 % au Québec, mais seulement 34 % en Saskatchewan, à l’autre bout du spectre.
(i. Répartition des conducteurs de véhicules électriques selon le type d’habitation et le mode d’occupation du logement)
Les personnes vivant en immeuble à logements (appartement ou condo) sont moins nombreuses au Canada à posséder un véhicule électrique que celles qui habitent une maison unifamiliale.
De la même façon, les locataires d’un logement sont moins susceptibles de conduire un véhicule électrique comparativement aux propriétaires d’une habitation.
Les immeubles à logements ont souvent des stationnements ouverts où il est difficile d’installer une prise de courant (particulièrement des prises de 208-240 V) ou de faire câbler une borne de chargement. Les locataires, de leur côté, ont souvent besoin de l’approbation du propriétaire avant d’installer une borne et nombre d’entre eux ne sont pas prêts à payer lorsque l’endroit où ils vivent ne leur appartient pas.
Plus de 1 conducteur canadien sur 5 de véhicule électrique vivant en immeuble à logements n’a pas du tout accès à une borne de recharge résidentielle.
À l’inverse, les conducteurs de véhicule électrique habitant une maison unifamiliale ont presque tous accès à une borne de recharge à domicile.
Le degré de mesures incitatives à l’achat d’un véhicule électrique varie beaucoup d’une province à l’autre.
Le Québec, qui a lancé son généreux programme Roulez Vert au début de 2012, mène le bal : 86 % des conducteurs y reçoivent un incitatif sous une forme ou une autre. À l’autre bout du spectre, seulement 32 % des Albertains bénéficient de mesures incitatives.
Dans le sous-ensemble de conducteurs qui ont bénéficié d’une quelconque forme d’incitatif, ces mesures ont pesé lourd dans leur décision d’acheter un véhicule électrique, quelle que soit la province.
C’est en Colombie-Britannique que l’effet est le plus marqué : 92 % des répondants ont dit que leur décision avait été beaucoup ou relativement influencée par les incitatifs. Mais en fait, dans toutes les provinces, les conducteurs ont rapporté que les mesures incitatives ont joué un rôle très important.
Les propriétaires de véhicules électriques déclarent utiliser les bornes publiques 30 % du temps.
VHR:
La principale source mensuelle de recharge pour les conducteurs de véhicules hybrides rechargeables (VHR) était les bornes à domicile de niveau 1 (110-120 V) (46 %). Seulement 34 % des kilomètres parcourus par les VHR étaient alimentés par des bornes à domicile de niveau 2.
VEB:
En revanche, la plupart des kilomètres parcourus par les véhicules électriques à batterie (VEB) étaient alimentés par des bornes à domicile de niveau 2 (53 %); la recharge par bornes à domicile de niveau 1 était beaucoup moins courante dans leur cas (19 %)
Au travail:
La recharge au travail est toujours relativement rare à la fois pour les VHR et les VEB. Ceci pourrait être dû en partie à la tendance au télétravail; depuis la COVID, les gens ne se rendent plus tous les jours au travail.
En très grande majorité, les conducteurs canadiens de véhicule électrique financent leur véhicule et en sont propriétaires, alors que 7 % ont leur véhicule en location et 1 % conduisent le véhicule électrique d’une entreprise.
82 % des conducteurs canadiens de véhicule électrique ont dit en être à leur premier VE.
Tandis que 83 % des conducteurs canadiens de véhicules électriques ont acheté un véhicule neuf, 17 % ont opté pour un véhicule usagé.
Les conducteurs des provinces de l’Atlantique et du Manitoba étaient les plus susceptibles d’acheter un véhicule électrique usagé (24 %).