
Les automobiles collectent de plus en plus de données sur les conducteurs, leurs contacts et leurs déplacements. Ces données vaudront jusqu’à 750 milliards de dollars d’ici 2030, d’après McKinsey. Mais qui devrait contrôler toutes ces données, et à quoi devraient-elles servir? La CAA fait partie de ceux qui croient que les consommateurs devraient savoir quelles données sont recueillies; ils devraient aussi pouvoir décider à qui les communiquer – à leur mécanicien, au constructeur, à leur compagnie d’assurance ou à leur club automobile, par exemple.
Au-delà de la technologie du véhicule, tous les paliers de gouvernement devront administrer les nouveaux réseaux sans fil et réglementer la technologie et l’infrastructure intelligente en lien avec les voitures autonomes. Cela pourrait être aussi simple que de numériser des panneaux de stationnement pour indiquer aux voitures autonomes quand et où elles doivent s’arrêter.
Les véhicules autonomes devront également être soumis à d’autres tests, et ce dans différents environnements, afin de s’assurer d’un bon fonctionnement dans toutes les conditions, y compris les hivers canadiens.
Les voitures sont de plus en plus connectées; il est donc normal de penser aux risques de piratage. Les données transmises par nos véhicules deviendront-elles une cible? Les voitures pourront-elles être contrôlées à distance? La cybersécurité est un enjeu complexe, mais une priorité absolue pour les constructeurs automobiles et le gouvernement du Canada, qui supervise l’établissement d’une stratégie de cybersécurité visant à assurer la protection des véhicules autonomes et de leurs passagers.
Les voitures autonomes ne remplaceront pas les véhicules actuels du jour au lendemain. Il est donc permis de nous questionner sur l’éventuelle coexistence des deux types de véhicules sur la route, et aussi sur l’interaction des voitures autonomes entre elles et avec l’infrastructure qui les encadrera. Les véhicules autonomes sont prévisibles par définition. Les gens, eux, se comportent différemment selon les situations. Il sera donc essentiel de programmer ces voitures de façon à prévoir les comportements humains et les événements pouvant survenir sur la route, afin qu’elles puissent s’adapter adéquatement.
Les systèmes avancés d’aide à la conduite peuvent rendre la conduite plus sécuritaire. Cependant, ces technologies sont conçues pour assister les conducteurs, et non les remplacer. Tout conducteur devrait rester pleinement attentif derrière le volant. Une étude de l’American Automobile Association (AAA) a révélé que les conducteurs qui utilisent des technologies d’aide à la conduite sont 80 % plus susceptibles d’effectuer des tâches secondaires de nature visuelle ou manuelle que les conducteurs qui ne les utilisent pas. D’autres recherches sont nécessaires pour mieux comprendre ces technologies et sensibiliser les conducteurs aux dangers potentiels d’une confiance aveugle envers les fonctions avancées d’aide à la conduite. Visitez notre page sur la distraction au volant pour en savoir davantage.